Ce matin,
Ce matin je me réveille, la flemme de me lever, et si je restais au lit, au lieu d'aller bosser. Et je m'accorde un peu de ce temps que je donne à ce fichu patron, à cette vie qui m'assomme.
je m'en irai volontiers cueillir un petit bouquet l'appart est en bazar, pas envie de ranger. je saute dans mes basquettes, alors c'est décidé aujourd'hui c'est la fête, je vais me promener.
N'avoir pour seule idée que de se faire du bien, voilà, à mon idée, un loisir des plus sains. Mais non rien ne se passe, je suis toujours collé comme si j'étais ficelé à ce foutu sommier.
Les regrets, les remords, la culpabilité, ont cassé un ressort, m'empêchent de bouger. j'ai là une vielle valise aussi vieille qu'inutile je vais mettre dedans ces émotions futiles.
Car elles se mêlent de tout mais ne servent à rien comment qu'elles vous torturent ne font jamais de bien j'y mettrai bien aussi, juste pour le plaisir la jalousie, la haine et quelques souvenirs...
Et me voilà debout, léger comme un oiseau, je vais aller bosser, après tout il le faut faire bouillir la marmite, bobonne et les marmots sont ce que j'ai de plus cher, et mes plus beaux cadeaux.
Cette routine qui me tue, bousille mon équilibre ma Vie n'est pas à vendre car je suis un homme libre je vais emplir cette valise et la virer d'ici avec à l''intérieur tout ce qui écrase ma vie.
En fait le Paradis ce serait de perdre la mémoire plus de patron, plus de souci, je connais plus mon histoire je m'occupe du présent, rire avec les enfants faire un peu de musique ou jardiner doucement...
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