Le bonheur ....
Le bonheur est une voix intérieure que l'on retrouve en écoutant le coeur de l'enfant que nous ne cessons jamais d'être.
Vivre le présent dans l'émerveillement et caresser ses rêves du regard en s'endormant, en portant en son coeur la joie et cette douce confiance en l'Amour que l'enfance porte au creux de soi. Voilà la recette miracle contre le stress et la dépression, la solitude et le mal de vivre. Il ne s'agit pas là d'un "travail" à plein temps, mais plutôt d'une activité délicieusement intemporelle, car l'enfance, comme le bonheur, ne meurent jamais. Il ne tient qu'à nous de les habiter. C'est un monde que les adultes ne comprennent pas et qu'il ne peuvent qu'apercevoir, lorsque la vie, toujours généreuse, leur propose de le revisiter au détour d'un bonheur fugace. Mais l'adulte préfère réviser dans la peine, car il sait :!: que la vie est dure. Il expérimente les douleurs, cultive les doutes et les peurs. On lui a appris que la vie est ainsi, seul l'effort est récompensé !!! Alors donc il faudrait se forcer pour parvenir à ses fins. En voilà une hérésie. Seule la joie du geste prodigué dans l'Amour nous rallie au bonheur et nous ramène à lui.
Le bonheur nous rend souvent visite au cours de l'existence car il fait partie des expériences à mener ici-bas. Il nous est offert d'y goûter, afin de le distinguer clairement des autres émotions, nous permettant de l'identifier et ainsi nous donner un début de solution. Car cela nous permet de mettre en relief ce à quoi nous aspirons, ce pour quoi nous sommes faits. Les plus doués d'entre nous le cultive dès l'enfance, donnant à leur proches de belles leçons de vie. Il n'y a pas plus douce activité que la culture du Bonheur. Il faut, pour y parvenir, poser ses attributs d'adultes, telle la réflexion cartésienne et la rationalité. Il est également nécessaire de quitter la ponctualité pour entrer en synchronicité; pour rendre sa fertilité à la spontanéité, et toute sa place à la curiosité, mère de l'émerveillement. Ecouter les élans de son coeur dans la providence de l'instant présent, comme un présent de chaque instant.
Est-il nécessaire de tenir compte de l'avis des autres au point de fuir, pour avoir l'air "adulte", nos comportements spontanés, et élans de naïve curiosité qui nous animent, alors que le bonheur, au delà des barrières de nos préjugés, ne demande qu'à prendre Vie. |
