La physionomie du bon sens

Je ne suis pas physionomiste, je ne vois que le regard des_ pas leurs traits, pas vraiment.
Comment se fait-il que j'y porte si peu d'importance? Car enfin, cela fâche les gens qu'ion ne les salue pas alors qu'on les connaît !!! Ils sentent méprisés, vous traite de bêcheur... et .....oublient de vous saluer, eux qui vous ont reconnus. Se mettant ainsi dans la position reprochée à l'autre..
Non, si je ne salue pas quelquefois, ceux qui croisent mon chemin, ce n'est pas par dédain, mais bien par discrétion. Longtemps, à la vérité, je me suis cru timide. quelle drôle d'idée, qui a bien pu me filer ce truc ridicule.
Non, c'est du respect, car enfin si je passe devant un groupe, je ne veux pas savoir qui s'est assemblé là. Leur sujet d'échange ne me regarde pas davantage. Si l'autre est ouvert à me voir, qu'il me le fasse savoir, alors seulement, je me permettrait de me joindre au groupe.
C'est par cette attitude que j'ai pris l'habitude de promener mon regard sur les gens, sans les voir vraiment.
Cependant, j'admets que cela peut en froisser certains_ Compte tenu de leurs paradigmes, et de ma conception du mot respect.

Je me dois je crois de revisiter mon positionnement !!!
car enfin, il est agréable d'aller à la rencontre de personnes connues et appréciées. Mais pour que ces rencontres aient lieu, il me faut accepter de regarder (tous) les autres....
Simplement, je déteste qu'on me dévisage, ainsi, je ne dévisage personne.
Nos traits en disent long sur nous ; notre géométrie quantique, mais aussi l'usure qu'accusent nos corps.
Il y a là tant d'indices qu'ainsi j'ai l'impression d'en savoir déjà trop. Qu'on en sait trop de moi, si on me lit, comme je vois.



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