Encore ce ramassis de vauriens édentés qui vient crier famine, sans jamais se bouger. Apprécient le statut d'être une bonne victime Sans se connaître enfin de manière plus intime. Ils ne veulent pas savoir que leur premier bourreau leur est intimement lié, repose dans leur cerveau Et qu'à prendre les autres pour de fins tortionnaires on en devient soi-même un bourreau débonnaire. La manipulation est à ce point sournoise, s'il n'y plus de victime, à qui chercher des noises ? Et quel bon tortionnaire flagellerait sans fin, s'il n'y plus de victime pour flatter ses desseins ? et quelle victime enfin pourrait rester prostrée, si le bourreau n'est plus qu'un vieillard édenté ? Alors il faut savoir le reconnaître en soi, le regarder mourir, et la victime s'en va ! Ainsi, je peux prétendre, sans me leurrer, je crois que nous sommes les deux, si l'Amour n'est pas là.
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